Accueil Sport Un classico qui a, a moitié, tenu ses promesses : Ces gardiens qui ne tremblent pas…

Un classico qui a, a moitié, tenu ses promesses : Ces gardiens qui ne tremblent pas…

Certes, la première mi-temps a été tout juste modeste. La seconde période de jeu a été fort intéressante en termes de volume de jeu, mais aussi en occasions nettes. En face des attaquants, deux gardiens dans un grand jour.

L’ESS mais aussi et surtout l’USM auraient pu remporter le classico de mercredi. Un classico qui a tenu en partie ses promesses. En partie, étant donné que les deux protagonistes n’ont joué à fond que durant la seconde mi-temps. C’est que l’enjeu a pesé lourdement durant la première période de jeu. Une première mi-temps marquée par une prudence, par moments, excessive, d’un côté comme de l’autre. Lassaâd Jarda et Faouzi Benzarti semblaient être hantés par l’idée de perdre. Jarda ne voulait surtout pas rater sa première sortie officielle à la tête de l’ESS d’autant que, trois jours après, il a à disputer un autre classico, celui contre l’EST, pour le compte de la 4e journée de la C1 africaine. Faouzi Benzarti, lui et, de son propre aveu au micro d’Al Kass après le match, s’attendait à ce que le classico soit difficile à disputer. Benzarti ne voulait surtout pas concéder une deuxième défaite d’affilée, lui qui a perdu le match précédent à domicile devant l’AS Réjiche. Une défaite inattendue qui a poussé le technicien usémiste à adopter une approche contraire à ses convictions. Connu pour son approche totalement offensive, Benzarti a préféré jouer la carte de la prudence en première mi-temps. L’USM a joué le bloc bas tout au long de la période initiale.

La mi-temps des entraîneurs et… des gardiens…

La seconde mi-temps est connue pour être celle des entraîneurs. Jarda et Benzarti sont allés, chacun, de ses propres changements. Une seconde mi-temps durant laquelle on a vite reconnu l’empreinte de Faouzi Benzarti. Alors que l’ESS a été plus entreprenante en première mi-temps (mais sans être dangereuse pour autant), c’est l’USM qui a repris la main en seconde période de jeu, en étant plus entreprenante, mais et surtout plus dangereuse. Les Monastiriens pouvaient même prétendre à la victoire si la balle de Bouraoui n’a pas volé haut   et si Oumarou n’avait pas tiré bêtement dans les mains de Jemal.

De quoi faire arracher quelques cheveux à Faouzi Benzarti. Il faut reconnaître aussi la grande forme de Ali Jemal qui, pour le quatrième match d’affilée, fait un sans-faute et sauve son équipe de buts tout faits.

Du côté de l’USM, Béchir Ben Saïd, le premier gardien de la sélection nationale, a sorti aussi un bon match. Certes, il n’a pas été aussi sollicité que Jemal, mais il n’a pas tremblé d’une semelle tout au long de la partie.

Bref, le classico de mercredi a tenu ses promesses, notamment dans sa seconde moitié. Une seconde mi-temps durant laquelle les jambes se sont libérées.

Il y avait un volume de jeu fort intéressant, de belles occasions de scorer et deux grands gardiens qui ont, justement, empêché les attaquants de scorer. Ce point glané n’est pas une si mauvaise affaire en ce moment pour l’USM et l’ESS à la fois.

crédit photo : © Béchir BETTAIEB
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